Le Centre d’Excellence pour la Budgétisation Sensible au Genre (CE-BSG) a participé à l'animation du panel sur "la responsabilité sociétale et la dimension genre dans la formation à l’ère de la numérisation des finances publiques" dans le cadre de la 4ème édition de la Conférence des instituts des finances publiques (CIFP), tenue à Rabat les 17 et 18 Février 2020 sous le thème « Formation et digitalisation des finances publiques ».
L’objectif du panel, était de s’interroger sur l’accès équitable respectant la dimension genre à la formation des différents publics et sur l’ensemble du territoire pour réduire les risques de disparités découlant de la digitalisation des finances publiques.
Dans ce sillage, l’intervention de M. Ahmed Berrada, Directeur National du CE-BSG, a principalement porté sur la présentation de la Budgétisation Sensible au Genre « BSG » comme outil de promotion de la culture de l’égalité dans le cadre de la modernisation des finances publiques, ainsi que sur le rôle du CE-BSG comme acteur dans le renforcement de la culture d’égalité et l’accompagnement de la digitalisation des finances publiques pour réduire les inégalités. M. Berrada a aussi présenté les outils digitaux de formation et d’accompagnement utilisés par le centre.
Mme Caroline Ndende, Vice-présidente du Comité Scientifique du Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publique au Cameroun est intervenue sur l’état des inégalités femmes hommes dans le contexte camerounais et sur les initiatives d’intégration du genre dans les politiques publiques.
Mme Emmanuelle Hay Directrice territoriale au sein du Centre National de la Fonction Publique Territoriale a présenté la démarche dudit centre pour renforcer l’égalité d’accès à la formation, notamment à travers la modernisation et la digitalisation des méthodes de formation.
Mme Amel Lahmari Fekih, Directrice Générale, Chef de l’Unité de Gestion Budgétaire par Objectifs (GBO) au Ministère des finances tunisien, a présenté les écarts hommes-femmes d’accès au TIC et les efforts mis en œuvre par la Tunisie pour les réduire, notamment au travers de programmes de formation.
Enfin M. Ernest Tsatsabi, Docteur-Chercheur à l’Institut de l’Economie et des Finances du Gabon, a exprimé ses observations concernant la fracture numérique constatée principalement au continent africain et a par ailleurs proposé des pistes de réflexions pour remédier à cette fracture numérique.
